Samedi 7 novembre 2020
En même temps passionné et affligé par les élections américaines, je n’ai pas suivi de très près les cafouillages divers et variés de nos dirigeants à propos du confinement, du couvre-feu supplémentaire et de l’état d’urgence sanitaire.
Mais j’ai mieux compris le fonctionnement du système fédéral et de ces élections complexes. Grâce à Internet, j’aurais pu suivre heure par heure l’irrésistible remontée de Biden dans les États clefs (en fait, j’ai regardé seulement deux ou trois fois par jour depuis jeudi). Le comportement de Trump dans cette affaire est inqualifiable pour un grand pays démocratique. Ça n’est pas une surprise, son comportement est inqualifiable depuis 4 ans. Je ne parle pas de son action politique qui sera, peut-être, jugée par l’histoire dans les années qui viennent.
Revenons au Covid. J’ai été « surpris » par un article dans Le Monde du jeudi 3 novembre écrit par Christian Gollier, économiste et directeur général de la Toulouse School of Economics. Titre : « Confiner les personnes vulnérables, plutôt que les jeunes et les actifs ».
Non merci, je me confine très bien tout seul. Je n’ai pas trouvé l’article passionnant mais j’avais peut-être un a priori négatif. J’ai quand même lu avec attention (et scepticisme) la phrase suivante : « Le nombre de reproduction R est proportionnel au carré de la densité des personnes autorisées à circuler ». Oui, oui, vous pouvez la relire, je ne l’ai pas comprise du premier coup. Pour énoncer cette affirmation, il dit s’appuyer sur les modèles épidémiologiques que j’avais regardés au début de l’épidémie.
Je n’ai pas encore pris le temps de vérifier cette assertion car j’ai aussi des feuilles à ramasser, de l’herbe à tondre, etc… (je ne vais pas vous chanter l’air du retraité débordé). Mais je vais regarder ça de plus près.
Jetez un œil à la pièce jointe, vous y verrez toujours les mêmes courbes, mais avec une semaine de plus.
A suivre…