Samedi 3 octobre 2020
Pour prendre leurs décisions, il est clair que nos gouvernants s’appuient sur les données scientifiques qui leur sont fournies. Grace à une transparence salutaire, ces données sont également à notre disposition à travers le site du gouvernement et celui de Santé Publique France. Il existe donc un certain nombre d’indicateurs permettant d’évaluer au jour le jour la situation sanitaire du pays ainsi que son évolution dans le temps. Voilà la liste des indicateurs que j’ai trouvés mais que vous n’êtes pas obligés de lire jusqu’au bout : le total de cas confirmés depuis le début de l’épidémie, le cumul des décès (avec ou sans les EPHAD), le total des personnes hospitalisées, le nombre de personnes hospitalisées quotidiennement, le nombre de retours à domicile, le total de lits de réanimation occupés, le nombre quotidien de personnes entrant en réanimation, le taux de positivité des tests, le taux d’incidence (nombre de cas positifs pour 100 000 habitants), le nombre d’actes de SOS médecins, le nombre de passage aux urgences, le nombre de clusters en cours d’investigations, le nombre de départements en situation de vulnérabilité élevée. Et il se peut que j’en oublie !
Au milieu de tout ça, les médias radio et télé (qui doivent faire court et simple) jettent quelques chiffres en pâture sans le moindre recul et donc sans aucun intérêt.
Je ne parle pas des interventions des hommes et femmes politiques de tout bord dont les préoccupations sont parfois éloignées du bien-être des Français, ni des médecins dont l’objectivité est, hélas et je le regrette profondément, parfois sujette à caution.
Au milieu de tout ça, je fais de mon mieux, sans prétendre, loin de là, vous offrir une vision claire et vraie de la situation.
Au menu du jour dans la pièce jointe : les hospitalisations qui, à mes yeux, constituent toujours un très bon indicateur de la dynamique de propagation du virus, beaucoup plus fiable que le nombre de cas. Je vous propose également un regard spécifique sur les Bouches du Rhône et Paris.
A suivre…
P. S. En fouinant, je suis tombé sur la page web suivante :
Vous y découvrirez la définition des zones vertes, roses, rouges, écarlates et noires (hachurées). Cette définition avait échappé à ma vigilance, mais il m’arrive de sécher les cours. Pour le reste, c’est assez technique et pas très clair !