Rassurez-vous, je vais bien, mais le « coup de barre » concerne les barres de contrôle de mon réacteur nucléaire épidémique. La recrudescence locale de circulation du virus a provoqué l’abaissement quelques barres de contrôle supplémentaires. Mais au niveau national, il n’y avait pas le feu au lac. Vous verrez ça sur les graphes de la pièce jointe.

A part ça, je n’ai rien trouvé à me mettre sous la dent et à partager avec vous. Je ne rentrerai pas dans le débat stérile de la vaccination des personnels soignants, pas plus que dans l’analyse des déclarations très ambigües de Gabriel Atal concernant le « retour à des vies plus normales ».

Le seul point objectif et positif que je note est l’accélération de la vaccination. 220 000 personnes vaccinées hier. Mais un calcul élémentaire montre que l’on est encore un peu court. Actuellement, environ 1 million de personnes a reçu les deux doses. Sur 70 millions de Français, c’est peu. Si on se fixe un objectif de 60 millions de personnes restant à vacciner (il y aura bien quelques irréductibles) et que chacun doive recevoir deux doses, ça fait 120 millions de doses à injecter. Si on veut que la vaccination soit terminée fin septembre, une simple division montre qu’il faut faire 670 000 vaccinations par jour (7 jours sur 7). Pas impossible, mais il faut vraiment changer de braquet. Encore faudra-t-il que la fourniture de vaccin réponde à cette demande. Fort heureusement, il n’est pas nécessaire que tout le monde soit vacciné pour calmer la circulation du virus et l’effet devrait se faire sentir progressivement.

A suivre…