Chroniques du Covid

Comme tout le monde, je n’ai pas été vraiment inquiet quand on a commencé à parler de cette épidémie apparue fin 2019 dans des contrées lointaines. C’était déjà arrivé en 2003 et il n’y avait objectivement aucune raison de se faire du souci. Voilà ce que j’ai trouvé sur le site de l’Institut Pasteur :
Le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) est la première maladie grave et transmissible à émerger en ce XXIème siècle. L’épidémie, partie de Chine fin 2002, a éclaté au niveau mondial en 2003 faisant plus de 8000 cas et près de 800 morts. Grâce à une mobilisation internationale sans précédent, motivée par l’alerte mondiale déclenchée le 12 mars 2003 par l’OMS, l’épidémie a pu être endiguée par des mesures d’isolement et de quarantaine. De même, l’agent causal du SRAS, un coronavirus inconnu jusqu’alors, a pu être rapidement identifié.
On pouvait donc continuer à dormir sur nos deux oreilles et la Chine n’avait qu’à se débrouiller toute seule avec ses pangolins et son virus.
On sait maintenant que ça a mal tourné.
Personnellement, je me suis intéressé au côté mathématique et épidémiologique de la chose. Ça me faisait un os de plus à ronger.
Et puis j’ai constaté que le traitement médiatique de la pandémie était d’une pauvreté scientifique affligeante et il m’est venu l’idée de rédiger une chronique destinée aux membres de ma famille et à quelques amis. Ce qui fut fait le dimanche 22 mars 2020, cinq jours après le début du premier confinement.
Mais, une fois le doigt dans l’engrenage, il a été difficile de le retirer. J’ai donc continué à rédiger et envoyer mes chroniques à un rythme variable jusqu’au 20 juin 2021.
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